Pour le chirurgien-dentiste, poser un implant dentaire consiste à remplacer une racine défectueuse par une prothèse. Un acte courant, qui peut néanmoins déboucher sur certaines complications voire un échec implantaire. Explications.
Qu’est-ce que le rejet d’un implant ?
Même avec des matériaux de bonne qualité, un porteur d’implant dentaire n’est jamais à l’abri de perdre sa prothèse. Dans le langage courant, on parle même de « rejet ». Cette expression est somme toute inadéquate, puisque l’organisme ne rejette pas la prothèse à proprement parler. Rien à voir avec la réaction de rejet constatée au lendemain d’une greffe d’organe ! En implantologie, on préfère évoquer une complication, voire un échec implantaire lorsque le dispositif se désolidarise de la mâchoire.
Quels sont les symptômes d’une complication ou d’un échec implantaire ?
Un implant dentaire réussi est un implant que son porteur ne sent pas. Visuellement, la différence entre la dent naturelle et la dent remplacée par un implant dentaire est imperceptible. La période de l’ostéo-intégration se passe sans accroc. Le dispositif peut dès lors être validé. Combien coûte un implant dentaire ? Sur le plan de l’assurance santé, le dossier de remboursement de l’implant dentaire peut être traité sans risquer des surcoûts.
À l’inverse, un implant qui pose problème se manifeste généralement par la présence d’inflammations au niveau de la gencive. La prothèse peut bouger, le porteur peut ressentir des douleurs au moment de la mastication ou du brossage. Plus ennuyeux, des saignements spontanés peuvent apparaître avec la mastication ou le brossage.
Lorsque l’implant présente des difficultés de maintien, on observe souvent l’apparition d’une altération osseuse plus ou moins conséquente. La reconstitution osseuse ne se fait pas. Certaines lésions peuvent même apparaître. Ces signes cliniques impliquent le retour imminent du patient chez son chirurgien. Un examen radiologique s’impose.
Le tabac, ennemi principal de l’implant dentaire
La réussite de la pose d’un implant dentaire repose aussi sur la collaboration active de son porteur. Pour que la cicatrisation se déroule bien, la gencive doit être absolument saine et dénuée de résidus alimentaires. Ceci doit durer tout le temps de la consolidation. Votre dentiste en Côtes-d’Armor ou ailleurs vous fera parvenir une liste des bons gestes à adopter.
Il faut aussi savoir qu’implants dentaires et tabac sont incompatibles ! Fumer favorise la multiplication de bactéries au niveau de la gencive avec les risques d’infections que cela suppose. La bouche d’un fumeur peut aussi présenter des complications post-opératoires. En effet, de la vasoconstriction peut apparaître. Ce phénomène se déroule lorsqu’au niveau de la plaie, l’irrigation du sang s’effectue avec difficulté. Le risque d’une infection primaire est augmenté.
Mauvais calcul du positionnement de l’implant, infection résiduelle, densité osseuse déficiente… En implantologie les causes de complications ou d’échecs sont multiples. Aussi banale soit-elle, cette opération suppose une mâchoire en bon état.